Écoles en France vs Écoles en Angleterre : quelles différences ?

Tu t'es déjà demandé comment ça se passe l’école dans d’autres pays ? Si tu es au collège ou au lycée en France, tu connais bien ton quotidien : les horaires, les matières, les profs, les contrôles... Mais qu’en est-il si tu devais étudier ailleurs, comme en Angleterre ? Voici un comparatif complet (et vivant !) entre les écoles françaises et anglaises, basé sur une vraie expérience d’étudiant. Prêt(e) à embarquer pour un petit tour du monde scolaire ?

Publié le 18.06.2025

1. À première vue : le look des élèves

Dès l'entrée dans une école anglaise, un truc saute aux yeux : tout le monde porte un uniforme ! Chemise blanche, blazer, cravate (oui, même pour les collégiens), jupe ou pantalon foncé : c'est sérieux. Et ce n'est pas optionnel. Le maquillage est limité, les bijoux doivent rester discrets, et les baskets de marque sont souvent interdites.

En France, c'est un autre monde. Pas d'uniforme, chacun s'habille à sa façon (dans la limite du raisonnable). Cela permet plus de liberté, mais aussi parfois des jugements sur le look. Bref, deux visions très différentes de la vie au collège ou au lycée.

2. Des matières plus variées en Angleterre

Là-bas, tu peux avoir des cours d'Art dramatique, de design, de cuisine, ou encore d'éducation religieuse où tu découvres plusieurs religions du monde. Même dans une école publique, on parle de spiritualité, de croyances, de cultures différentes. Une vraie ouverture d'esprit.

En France, les matières sont plus académiques : français, maths, histoire-géo, sciences... Il y a bien sûr des options artistiques ou linguistiques, mais elles sont souvent moins développées. L'objectif est plus scolaire, plus tourné vers les examens.

3. Des journées organisées autrement

En Angleterre, les cours commencent souvent vers 8h45 ou 9h00 et se terminent vers 15h30. Un rythme plus court, mais aussi plus intense. En contrepartie, les vacances scolaires sont plus courtes ! Par exemple, les vacances d'octobre ou de février ne durent qu'une semaine.

En France, la journée de cours peut finir à 17h30, voire plus tard avec les devoirs et les trajets. Mais on a plus de vacances, souvent deux semaines toutes les six à huit semaines.

Chaque système a ses avantages : un rythme plus doux à l'année ou des pauses plus longues ?

4. Des moments collectifs qui font la différence

En Angleterre, certaines écoles organisent des assemblées régulières où tous les élèves se retrouvent dans une grande salle. Le programme ? Des discours de profs, des interventions d'invités, des chansons, des discussions sur des thèmes comme :

  • Le respect et la bienveillance
  • La santé mentale
  • Le harcèlement scolaire
  • L'égalité filles-garçons
  • Les réseaux sociaux
  • La célébration des fêtes culturelles (Black History Month, Pride, etc.)

C'est un moment fort, parfois émotionnel, où l'on sort du cadre strict des cours.

En France, ces temps collectifs sont rares. On passe directement d'un cours à l'autre, sans moments de regroupement général. Le lien élèves-école y est peut-être un peu plus distant.

5. Deux systèmes d'examens très différents

Les élèves anglais passent des examens appelés GCSEs en Year 10 et 11 (soit autour de 15-16 ans). Ensuite, s'ils souhaitent continuer, ils choisissent trois ou quatre matières pour les A-levels qu'ils passeront sur deux ans. Ces notes sont déterminantes pour entrer à l'université.

En France, on passe d'abord le Brevet à la fin du collège, puis le Bac en fin de terminale. Le Bac reste généralement plus large avec des matières variées jusqu'à la fin. Il faut être polyvalent.

6. La religion : un point marquant de différence

La France est un pays laïque : les écoles publiques n'ont pas le droit de proposer des activités religieuses. On ne prie pas, on ne chante pas de chansons religieuses, et personne ne doit afficher sa religion au sein de l'établissement.

En Angleterre, ce n'est pas le cas. Même dans les écoles publiques, on peut être amené à chanter des hymnes religieux, à participer à une fête de Noël à l'église, ou à suivre des cours sur les grandes religions. C'est souvent fait dans un esprit d'inclusion, mais cela peut surprendre.

7. La place laissée à la créativité

En Angleterre, beaucoup d'écoles encouragent les élèves à s'exprimer, créer, jouer la comédie, faire de la musique ou de la peinture. Les cours sont parfois plus interactifs, avec des projets, des exposés, des travaux en groupe, des journées à thèmes.

En France, on reste souvent très attaché à l'écrit, aux notes et aux examens. La créativité existe bien sûr, mais elle est moins mise en avant dans le tronc commun des matières.

8. L'état d'esprit à l'école

Là où le système français peut paraître parfois stressant, exigeant, voire un peu rigide, le système anglais mise souvent davantage sur la confiance, la motivation et l'encouragement. Il y a plus de félicitations, de projets collaboratifs, d'activités extra-scolaires.

Ce n'est pas parfait pour autant : la pression est forte aussi au moment des A-levels, et le niveau d'exigence reste élevé.

9. En bref : deux cultures éducatives

Chaque système a ses points forts et ses limites. Le système français forme des élèves rigoureux, avec une bonne maîtrise des savoirs académiques. Le système anglais valorise la curiosité, l'esprit d'initiative et les compétences personnelles.

10. Pourquoi c'est utile de connaître les deux ?

Parce qu'étudier à l'étranger te fait prendre du recul sur ton propre système. Tu compares, tu observes, tu t'adaptes. C'est super formateur, que ce soit pour une année de césure, un trimestre à l'étranger ou même un court séjour linguistique.

Tu apprends autant en dehors de la salle de classe que dedans. Et surtout, tu découvres une autre manière d'apprendre, de vivre l'école, d'être élève.

Alors, France ou Angleterre ? Et pourquoi pas les deux ?

Tu veux tenter une immersion dans une école anglaise ?
ISPA propose des séjours scolaires, linguistiques ou même des trimestres complets en Angleterre pour les collégiens et lycéens. Une vraie expérience internationale, encadrée et enrichissante.

En savoir plus sur www.ispa.fr

Partagez cet article sur les réseaux sociaux
« retour